Grande espèce au ton très variable, assez proche de T. dubitata, dont quelques critères peuvent aider à la différencier : ton plus mat et homogène, chez le mâle présence d’une touffe de poils vers le milieu du bord anal des ailes postérieures, bord des ailes postérieures moins profondément festonné. Espèce largement répartie en Europe, de l’Espagne à la Russie, puis en Asie jusqu’au Japon. En France, elle est assez localisée et se rencontre surtout sur sols calcaires et volcaniques. Plusieurs populations ont été mises récemment en évidence. La forme typique de plaine, surtout répandue dans la partie nord de la France, la région parisienne et la ssp. barbuti des Hautes-Alpes. Sa présence, signalée anciennement dans les Pyrénées-Orientales (Vernet-les-Bains) reste douteuse, il s’agit peut-être de Rheumaptera gudarica Dufay 1983, décrit de Teruel et qui remplace R. cervinalis en Aragon. Rheumaptera gudarica appartiendrait alors à la faune de France ? Elle fréquente les éboulis et les friches xériques. La chenille se nourrit sur Berberis vulgaris et divers Berberis d’agrément. La chrysalide hiverne.