Atlanto-méditerranéenne. Occupe le sud-ouest de l’Europe, de la péninsule Ibérique à l’Italie. En France, on la rencontre de l’est des Pyrénées aux Alpes-Maritimes. Également en Corse. Elle constitue avec C. ochsi et C. algae un complexe d’espèces difficile à séparer. Elle affectionne les milieux boisés (ripisylves, forêts claires) jusqu’en moyenne montagne, mais on connaît encore peu de choses sur ses exigences écologiques. La chenille consomme les lichens poussant sur les troncs des arbres (Quercus notamment).
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Les mâles de ces espèce se déterminent bien en examinant le bout de l'abdomen. Pas besoin de dissection : avec une loupe de botaniste sur les individus vivants, ou sous la loupe binoculaire, en brossant les poils à avec un pinceau pour dégager les valves, les critères sur l'extrémité de ces valves s'observent facilement. Particulièrement chez C. ochsi, qui se distingue aisément avec ses valves longues, étroites et pointues. Entre C. algae et C. pallida : C. algae a une valve large, seule l'extrémité de la valve est pointue, comme une impression d'avoir collé le bout d'une aiguille dessus. Chez C. pallida, la valve est plus étroite et le rétrécissement jusqu'à l'extrémité est plus régulier.
Voici les schémas des pièces génitales mâles des 3 Cryphia algae/pallida/ochsi (d'après Rezbanyai-Reser, 1990).
Après brossage, observation de l'extrémité de la valve gauche chez un mâle sous la loupe binoculaire (photo D. Demergès, 2019) :