Méditerranéo-asiatique. En Europe, un peu partout, excepté dans l’extrême Nord-Est. En France, elle est largement répandue. De coloration variable, elle est difficile à séparer, dans bien des cas, de C. pallida, mais surtout de C. ochsi, dans le sud de la France où elles cohabitent. Si cette dernière possède généralement un trait noir au niveau du tornus, la détermination certaine ne peut se faire sans l’aide des genitalia. Il suffit chez les mâles d’observer l’extrémité des valves, nettement différentes chez C. ochsi et C. algae, en brossant les poils pour laisser apparaître les parties sclérifiées. C. algae occupe les forêts et ripisylves où poussent Quercus et Populus. La chenille consomme les lichens présents sur les troncs de ces arbres.
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Les mâles de ces espèce se déterminent bien en examinant le bout de l'abdomen. Pas besoin de dissection : avec une loupe de botaniste sur les individus vivants, ou sous la loupe binoculaire, en brossant les poils à avec un pinceau pour dégager les valves, les critères sur l'extrémité de ces valves s'observent facilement. Particulièrement chez C. ochsi, qui se distingue aisément avec ses valves longues, étroites et pointues. Entre C. algae et C. pallida : C. algae a une valve large, seule l'extrémité de la valve est pointue, comme une impression d'avoir collé le bout d'une aiguille dessus. Chez C. pallida, la valve est plus étroite et le rétrécissement jusqu'à l'extrémité est plus régulier.
Voici les schémas des pièces génitales mâles des 3 Cryphia algae/pallida/ochsi (d'après Rezbanyai-Reser, 1990).
Après brossage, observation de l'extrémité de la valve gauche chez un mâle sous la loupe binoculaire (photo D. Demergès, 2019) :