Endémique de la partie sud occidentale de l’arc alpin, on la rencontre en France dans les départements des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes, ainsi que dans le Val Varaita en Italie. Proche de E. variabilis, l’adulte s’en distingue par la ligne antémédiane sombre et nettement infléchie près de la base de l’antérieure, la tache argentée au-dessous d’une orbiculaire bien visible et arrondie et par la postmédiane plus sinuée, qui forme une concavité externe très marquée où la ligne est alors presque noire. Elle est très localisée en haute altitude, entre 2100 m et 2600 m pour l’essentiel des observations. Une seule donnée à 1650 m constitue un fait exceptionnel. Elle affectionne les zones d’éboulis moyens à fins, plus ou moins stabilisés par une végétation en mosaïque, où se mêle une flore de pelouse et de mégaphorbiaies, souvent à proximité de ruisselets ou de suintements. Plus rarement, elle occupe des mégaphorbiaies en contexte frais et ombragé (saulaie). La chenille, qui hiverne au 2e stade, consomme les feuilles de Delphinium dubium mais aussi selon la littérature Aconitum, dont l’espèce reste à déterminer.
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