Eurasiatique. Présente dans les principaux massifs montagneux de l’Europe moyenne jusqu’à la Russie, avec un isolat en Sierra Nevada, dans le sud de l’Espagne. En France, on la rencontre dans massifs montagneux. Elle est très proche de l’habitus de E. bellieri avec qui elle cohabite à haute altitude dans le sud des Alpes. On arrive tout de même à la séparer facilement par la quasi-absence de la tache, non argentée, sous l’orbiculaire, l’antémédiane droite et moins sombre au niveau de la nervure 1, la postmédiane peu sinueuse et surtout par l’orbiculaire peu visible, elliptique et très aplatie dans le sens longitudinal de l’aile. Possède une amplitude altitudinale plus large que E. bellieri, puisqu’on la rencontre de 950 m à 2500 m d’altitude. Elle affectionne les prairies et pelouses subalpines principalement, mais aussi les mégaphorbiaies. La chenille hiverne au 2e stade au pied des plantes-hôtes. Elle se nourrit des feuilles d’Aconitum, Delphinium et Thalictrum. Il est possible de trouver les chenilles des deux espèces affines sur les mêmes végétaux.
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