Périzome frottée
Perizoma obsoletata obsoletata (Herrich-Schäffer, 1838)
Perizoma obsoletata pyrenaea Tautel & Lévêque, 2022
Récemment différenciée de sa voisine Perizoma juracolaria, l’appellation de ces deux taxons est encore de l’ordre de la querelle d’expert car Herrich-Schäffer avait nommé deux papillons fort proches à dix ans d’intervalle : P. obsoletata, en 1838, et P. alpicolaria en 1848. Était-ce le même ? Elle fut connue longtemps sous la dénomination de Perizoma alpicolaria. Elle se différencie de P. juracolaria par sa taille légèrement plus grande, et la présence sur la base de l’espace médian d’un rectangle sombre bien marqué, le point discoïdal est noyé dans la teinte de fond. C’est une espèce de haute montagne, présente dans les massifs montagneux de l’Europe méridionale et centrale. En France, on la rencontre uniquement dans les Alpes et les Pyrénées, de 1600 m à 3000 m d’altitude, où elle forme la sous-espèce avilaria. Elle est également connue des sommets de Corse où elle forme la sous-espèce reisseri, mais qui est peut-être une espèce à part entière. Fréquente les prairies alpines. La chenille se nourrit des capsules de Gentiana punctata, G. burseri, G. purpurea, G. Asclepiadea et G. lutea. Hiverne en chrysalide dans la mousse.
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