A l’habitus variable, elle a été récemment séparée d’Horisme tersata. Elle est plus contrastée, souvent avec la virgule sombre à l’apex des ailes antérieures marquée et le point discoîdal absent. L’étude des genitalia est souvent utile. Elle est présente en Europe méditerranéenne et centrale. Répandue en France dans la partie Sud jusqu’en Corse, ainsi que dans les Alpes et dans l’Ouest. Espèce peut-être liée au sol calcaire, elle fréquente les friches et les éboulis. Les chenilles se nourrissent sur Clematis vitalba.

La distinction entre H. tersata et H. radicaria est difficile, et peut être résumée ainsi : sur les ailes antérieures, H. radicaria ne possède pas de tache discale, alors qu'elle est habituellement présente chez H. tersata, avec généralement une strie apicale plus marquée chez H. radicaria. La présence/absence de la tache distale semble être le critère le plus stable pour de individus frais (Smith & Clancy, 2019), mais il est souvent nécessaire d'examiner les pièces génitales, ce qui et particulièrement aisé chez le mâles avec un simple brossage des valves.