Le statut de ce taxon méridional, traité auparavant comme une sous-espèce de S. pavonia, a été révisé en 2003 sur la base de critères alaires, de différences sur les pièces génitales et de l'absence de barrière reproductive entre P. pavonia et P. pavoniella (Huemer & Nassig, 2003). Une étude de R. Mazel a montré cependant que dans la zone de présence de P. pavoniella en France, les caractères morphologiques et anatomiques des deux espèces sont en mélange systématique. (Mazel, 2008). Certains auteurs utilisent le nom ligurica Weismann, 1876 pour désigner ce taxon, considérant la règle d'usage du Code de Nomenclature Zoologique (Hohl & Renner, 2008). Nous suivons la position générale ici en maintenant le nom pavoniella.
A priori atlanto-méditerranéenne, son aire de répartition reste encore imprécise. Elle semble s’étendre de la Slovénie à l’Autriche, de la Suisse au Tessin et à la Ligurie en Italie, des Alpes du Sud en France jusqu’à la bordure méditerranéenne puis atlantique (?). La biologie des adultes et des chenilles est semblable à celle de Saturnia pavonia, fréquentant les mêmes biotopes et se nourrissant des mêmes végétaux.
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