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Die morphologische Gliederung des Erebia melampus-Komplexes nebst Beschreibung zweier neuer Unterarlen : Erebia melampus semisemisudetica ssp. n. und Erebia sudetica belledonnae ssp. n. (Satyridae)

Auteur : Cupedo (Frans)


Année de publication : 1996
Publication : Nota Lepidopterologica
Volume : 18
Fascicule : 2
Pagination : 95-125


Résumé :

L'analyse statistique des caractères distinctifs entre Erebia melampus (Fuesslin, 1775) et Erebia sudetica Staudinger, 1861 révèle qu'il existe en fait trois groupes morphologiques dans le complexe d' E. melampus s.L, nommés respectivement «groupe sudetica», «groupe melampus» et «groupe momos». Ce dernier est largement intermédiaire entre melampus et sudetica ; d'après quelques caractères alaires il est très proche de sudetica. En examinant un petit nombre d'individus, on arrive cependant à une détermination certaine. Les momos Fruhstorfer, 1910 typiques sont d'une couleur foncée, tandis que le dessin des ailes est relativement réduit. Mais il existe dans ce groupe des populations à couleur vive, aux ailes bien ornées et qui d'après leur dessin se distinguent à peine de sudetica (ssp. semisudetica ssp.n.). E. sudetica est répandu surtout en dehors des Alpes, les seules populations alpines se trouvant dans les Alpes Bernoises (ssp. inalpina Warren) et dans les Alpes de l'Isère et de Savoie(ssp. belledonnae ssp.n.). Il n'y a pas de preuve de cohabitation de sudetica et melampus, ni de sudetica et momos. E. melampus est répandu dans les Alpes occidentales, momos dans les Alpes orientales. Sur la ligne de contact, il existe, localement du moins, une zone relativement étroite de mélange ; situation typique qui se présente quand deux taxa, après une période de différentiation en isolation (glaciaire), se rencontrent secondairement. Faute de preuve de cohabitation ou d'hybridation, il est impossible de déterminer le degré de différentiation spécifique, et par conséquence d'établir le statut taxinomique des groupes. Pour cette raison, la nomenclature est maintenue inchangée, c'est-à-dire que les sous-espèces du groupes momos sont traitées comme si elles étaient des sous-espèces de melampus, et sudetica comme une espèce distincte.