Détail de la référence

Article

Quels noms français pour les Papillons ? Première partie : noms des Zygènes, Hespéries et Lycènes (Lepidoptera Zygaenidae et Rhopalocera)

Auteurs : Hérès (Alain) et Luquet (Gérard Christian)


Année de publication : 2019
Publication : Alexanor
Volume : 28
Fascicule : 7, 2018
Pagination : 551-590


Résumé :

Le Code International de Nomenclature Zoologique (C. I. N. Z.) permet de codifier les noms scientifiques des Lépidoptères, mais ceux-ci ne sont pas figés. Nombreux sont les noms qui sont revus, à l’instar de celui de Parnassius phoebus, dont le nouveau nom, P. corybas, accepté par la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique, est contesté par certains spécialistes des Parnassius. Ces changements, même s’ils sont justifiés, déconcertent les amateurs. Il est donc important de disposer pour chaque espèce d’un nom commun qui puisse être considéré comme le nom français de référence. À cet effet, ce nom doit être forgé à partir d’arguments fondés et dans la mesure du possible incontestables. Suite à la publication, en 1986, dans la Revue Alexanor, de l’article de Gérard Luquet, les noms communs des Papillons ont été réhabilités par de nombreux auteurs de guides naturalistes. Actuellement, une meilleure connaissance de la biologie des Lépidoptères montre que certains de ces noms français doivent être rejetés, en particulier ceux évoquant la plante-hôte de la chenille, car ils sont souvent peu judicieux et peuvent induire en erreur pour certaines espèces. Pour nommer en français les Papillons, les noms historiques forgés par les anciens naturalistes, principalement ceux du XVIIIe siècle, doivent être prioritairement pris en compte. À défaut, un nouveau nom sera proposé. Si cette nouvelle dénomination ne se rapporte pas à l’habitus de l’imago, elle pourra évoquer son aire de répartition, la nature de ses habitats, ou le nom de son découvreur (en particulier si ce dernier est français). Dans le premier volet de cet essai, un nom est proposé pour chaque espèce de Zygènes, d’Hespéries et de Lycènes.